Les cybermenaces persistantes, telles que les ATO (prises de contrôle de comptes) et les violations de données, représentent un danger majeur pour toute entreprise dotée d’une présence en ligne, avec des conséquences dévastatrices. En 2023, les ATO ont entraîné près de 13 milliards $ de pertes de revenus et chaque violation de données a coûté 9,48 millions $ en moyenne aux entreprises aux États-Unis. Le phishing a permis 16 % de ces violations avec un coût moyen de 4,72 millions $ par violation, tandis que l’utilisation abusive d’identifiants constituait 15 % des attaques. Alors que les cyberattaques et les hackers emploient des moyens de plus en plus sophistiqués, comment pouvez-vous protéger votre activité ?
L’AuthN (authentification) et l’AuthZ (autorisation) doivent constituer la base de votre stratégie de prévention. L’authentification confirme l’identité des utilisateurs grâce à la vérification des identifiants, tandis que l’autorisation détermine les privilèges d’accès des utilisateurs authentifiés.
Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur les principales différences entre l’AuthN et l’AuthZ, ainsi que les manières dont elles se complètent pour authentifier les utilisateurs et gérer les accès système.
L’authentification, souvent abrégée en AuthN, confirme l’identité d’une personne lorsque celle-ci a besoin d’accéder à des informations protégées. Sa fonction principale vise à garantir que seules les personnes autorisées ont accès à vos systèmes et consultent vos données sensibles.
On retrouve parmi les méthodes d’authentification courantes :
les mots de passe ;
les informations biométriques, comme les empreintes digitales ou la reconnaissance faciale ; et
l’authentification multifacteur qui combine plusieurs types de vérifications.
Ce processus implique plusieurs protocoles pour assurer des communications sécurisées entre toutes les parties. On y retrouve notamment :
OAuth et OpenID Connect, qui permettent d’autoriser les applications à accéder à des ressources privées en toute sécurité sans partager d’informations de connexion ; et
SAML, qui permet de se connecter une seule fois pour accéder à divers programmes web et services en ligne.
Les obstacles suivants sont souvent associés à cette approche :
la réutilisation des mots de passe sur plusieurs comptes qui entraîne un risque de vol de données accru ;
la difficulté à modifier les données biométriques physiques en cas de vol ;
l’équilibre à trouver entre praticité et protection pour les clients ; et
les difficultés techniques liées à la prise en charge de volumes d’utilisateurs plus conséquents.
L’autorisation (AuthZ) détermine les actions ou les ressources auxquelles une personne a accès ou qu’elle peut utiliser. Son rôle est de garantir que les bonnes politiques et permissions s’appliquent aux utilisateurs correspondants.
On retrouve parmi les principaux modèles d’autorisation :
le RBAC (contrôle d’accès basé sur les rôles), qui regroupe les utilisateurs en fonction de leurs rôles et responsabilités ; et
l’ABAC (contrôle d’accès basé sur les attributs), qui détermine les accès en fonction de divers attributs, notamment le nom d’utilisateur, l’heure et la zone géographique.
On retrouve parmi les mécanismes d’autorisation courants :
les ACL (listes de contrôle d’accès), qui détaillent les accès autorisés aux ressources pour chaque utilisateur ; et
les systèmes basés sur les capacités, au sein desquels les utilisateurs reçoivent des autorisations vérifiées à l’aide d’un protocole cryptographique.
Il peut s’agir d’autorisations à grain fin ou à grain grossier. Les accès à grain fin permettent un contrôle précis sur certaines parties des ressources, tandis que les accès à grain grossier offrent des permissions plus étendues, comme autoriser tous types d’actions sur une ressource.
Bien que l’authentification et l’autorisation jouent toutes deux un rôle crucial en matière de sécurité, ceux-ci sont bien distincts et s’exécutent à différentes étapes du processus de contrôle d’accès. Comprendre ces différences vous aidera à mettre en œuvre des protections adaptées. Que vous développiez un logiciel ou que vous gériez des accès utilisateurs, ces fonctionnalités vous permettront de garantir la confidentialité des données tout en stimulant votre productivité. Penchons-nous sur leurs différentes fonctionnalités :
Objectif : L’AuthN confirme l’identité d’une personne, tandis que l’AuthZ détermine les actions et ressources auxquelles elle a accès en fonction de plusieurs facteurs, comme son rôle.
Moment de l’exécution : L’AuthN se déroule en amont pour vérifier l’identité de la personne, tandis que l’AuthZ contrôle ce qu’elle peut faire pendant la durée de la session.
Expérience utilisateur : L’AuthN interagit avec les utilisateurs pour les identifier, tandis que l’AuthZ s’exécute généralement en arrière-plan en fonction des politiques d’accès.
Données impliquées : L’AuthN repose sur des informations d’identification telles que des mots de passe, tandis que l’AuthZ prend en compte les attributs des ressources, comme le niveau de sensibilité.
Scénarios en cas d’échec : L’AuthN refuse l’accès en cas d’échec de l’identification. L’AuthZ, cependant, ne bloque l’accès qu’à certaines ressources.
Personnalisation : L’AuthN dépend de méthodes d’identification qui sont contrôlées par vos utilisateurs, alors que les administrateurs peuvent personnaliser les politiques d’AuthZ selon les rôles et attributs des utilisateurs pour un système donné.
Normes et protocoles : L’AuthN s’accompagne de protocoles comme OAuth, tandis que l’AuthZ applique des modèles tels que le RBAC et des mécanismes, comme les listes de contrôle d’accès.
L’authentification et l’autorisation forment un partenariat vital pour la cybersécurité, chacune tenant des rôles distincts et complémentaires pour protéger l’accès à vos systèmes et informations. Si vous gérez les connexions des employés dans votre entreprise, mieux comprendre le fonctionnement coopératif de ces processus vous aidera à assurer la confidentialité des données et la protection de vos ressources. Voici comment l’AuthN et l’AuthZ se complètent :
Lancement du processus par l’utilisateur : Le processus d’authentification commence lorsqu’un utilisateur a besoin d’accéder à une ressource protégée.
Demande d’authentification : Les informations sont envoyées au serveur d’authentification pour vérifier l’identité de l’utilisateur.
Envoi d’identifiants : L’utilisateur soumet ses identifiants, tels qu’un nom d’utilisateur et un mot de passe, pour prouver son identité.
Vérification d’identité : Le serveur d’authentification confirme que les identifiants correspondent aux informations d’identification stockées.
Création de session : La validation des informations entraîne la création d’une session pour que l’utilisateur puisse utiliser les fonctionnalités autorisées sur une période donnée.
Vérification d’autorisation : Pendant ce temps, le serveur d’autorisation vérifie les politiques d’accès pour déterminer les actions ou ressources auxquelles l’utilisateur a accès selon différents attributs relatifs à l’identité, comme le rôle ou la zone géographique.
Application des politiques : La réponse à la demande d’autorisation applique les règles d’accès en bloquant ou en accordant certaines demandes en fonction des politiques.
Accès aux ressources : Une fois les demandes approuvées, les accès sont fournis en cas d’autorisation ou refusés dans le cas contraire.
Vérification continue : Les vérifications périodiques sont effectuées tout au long de la session de l’utilisateur pour reconfirmer la validité de l’authentification.
Clôture de session : La session se termine une fois l’activité réalisée ou une période d’inactivité, et les données associées sont supprimées de la mémoire du serveur.
L’authentification et l’autorisation s’accompagnent d’obstacles uniques qu’aucune solution ne peut surmonter seule. En apprenant à identifier ces problèmes, vous pourrez renforcer la protection des domaines plus vulnérables en appliquant des avancées technologiques, en améliorant les processus ou en sensibilisant les utilisateurs. Adoptez une approche proactive et diversifiée pour renforcer votre posture de sécurité au fil du temps.
Les difficultés suivantes peuvent survenir :
Gérer les identités des utilisateurs sur plusieurs systèmes : Plus les utilisateurs ont accès à des applications ou systèmes variés, plus il devient complexe d’assurer la cohérence des informations d’authentification.
Trouver le bon équilibre entre convivialité et sécurité : Les protocoles de sécurité rigoureux peuvent entraîner une perte de performance frustrante pour les utilisateurs, tandis que des contrôles d’accès trop permissifs renforcent les vulnérabilités. Malgré les complexités que cela implique, trouver le bon équilibre est impératif.
Gérer les autorisations des architectures de microservices : Lorsque les applications se divisent en composants indépendants, coordonner les politiques d’autorisation devient plus complexe.
Protéger les appareils IoT (Internet des objets) : L’utilisation étendue des capteurs, appareils et autres technologies “intelligentes” étend la surface d’attaque. Garantir la résilience des processus d’authentification et d’autorisation contre les menaces en constante évolution demande des ressources et investissements significatifs.
Garantir la conformité avec les règles de protection des données : Certains règlements, tels que le RGPD (règlement général sur la protection des données), adoptent une approche rigoureuse de la protection de la vie privée et du consentement, et les systèmes d’authentification doivent respecter ces règles sans exception, ce qui demande des efforts concertés et continus.
La plateforme Edge Cloud mondiale de Fastly relève les défis associés aux processus d’authentification et d’autorisation en exploitant l’edge computing pour réduire la latence et renforcer la sécurité. Cette approche garantit des expériences utilisateur rapides et fiables tout en mettant en œuvre des contrôles d’accès stricts.
Fastly peut renforcer votre stratégie de sécurité de plusieurs manières :
Authentification à la périphérie : Fastly traite les demandes d’authentification à la périphérie de son réseau mondial, au plus près de vos utilisateurs, afin de valider les identités plus rapidement sans surcharger vos propres serveurs.
Politiques d’autorisation flexibles : Fastly offre des contrôles d’accès personnalisables à la périphérie pour permettre la prise de décisions d’autorisation en temps réel et axée sur les politiques, sans avoir à communiquer avec les serveurs centraux.
Authentification basée sur des jetons : La solution intègre parfaitement les normes courantes, telles que OAuth 2.0 et OpenID Connect, en prenant en charge l’échange de jetons sécurisé pour les utilisateurs et les API (interfaces de programmation d’application).
Sécurité des API : Les services à la périphérie de Fastly vérifient les informations d’authentification et les autorisations concernant les demandes d’API, en bloquant les demandes non valides avant qu’elles n’atteignent votre back-end. Cette approche protège les services et les données à la source.
Mises à jour de politiques en temps réel : Vous pouvez appliquer instantanément toute mise à jour apportée aux autorisations dans l’ensemble du réseau Fastly. Les ajustements sont rapidement mis en œuvre pour tous les utilisateurs, où qu’ils se trouvent dans le monde.
Journaux et analytique : Les outils de logging (journalisation) et d’analytique de Fastly offrent des informations précieuses sur les activités d’authentification et d’autorisation pour vous aider à surveiller les comportements, à détecter les anomalies et à optimiser les processus au fil du temps.
Intégration simple des fournisseurs d’identité : La plateforme se connecte facilement à vos solutions d’identité existantes pour vous permettre de créer un framework d’authentification sécurisé et scalable sans remplacer les systèmes que vous utilisez déjà.
Demandez votre essai gratuit dès aujourd’hui pour découvrir les façons dont Fastly peut améliorer vos fonctionnalités d’authentification et d’autorisation.